Les années ont passé, mais Indy n’a pas changé : toujours à parcourir le monde à la recherche d’antiques reliques, une bande d’affreux à ses trousses. Années 60 oblige, les Russes ont remplacé les Nazis, une Cate Blanchett méconnaissable se chargeant de diriger tout ce beau monde. Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal voit l’archéologue le plus célèbre du monde partir à la recherche d’une mystérieuse cité d’Amazonie, dans le but d’y ramener un crâne aux pouvoirs mystérieux. Dans le but de redonner un bon coup de fouet[1] à un Harrison Ford vieillissant, ce dernier est secondé d’un jeune motard rebelle dont il est permis de douter de l’utilité réelle. Pour accrocher le jeune public, sans doute ?
Les autres ne bouderont pas leur plaisir, pour beaucoup c’est la première fois qu’ils ont l’occasion de voir les aventures de l’homme au fedora sur grand écran. Les répliques fusent, beaucoup font mouche. Un conseil : revoyez les précédents opus. Dans le but d’assurer la continuité avec la trilogie, Spielberg multiplie les clins d’œil : personnages et objets, tout y passe. Alors, Ouvrez grands les yeux, ça va parfois très vite.
Quel bilan, au final ? Action, suspense, humour, décors somptueux, tout y est. Ça ressemble à du Indiana Jones, ça en possède presque tout les ingrédients, mais ça n’est pas du Indiana Jones. La sauce ne prend pas vraiment et le film peine à décoller, la faute à un scénario tiré par les cheveux et qui se révèle au final peu crédible. L’aventure continue, la magie s’est envolée.
Reste le plaisir de retrouver une vieille connaissance, vingt ans après des adieux qu’on pensait définitifs. Il m’est d’avis que la suite ne se fera pas aussi longtemps attendre…
[1] Ça fait longtemps que j’essayais de la placer.
2 commentaires:
Je dois avouer que je n'ai pas vraiment compris la fin...
Quant à la possibilité d'un cinquième opus, je n'y crois pas du tout, ou alors, pas avec Indina "papy" Jones, plutôt avec fiston ;-)
Je crois que Steven Spielberg a vu dans ce film le moyen de nous resservir une de ses grandes lubies, sa filmographie en témoigne. Evidemment, ce n'est pas George Lucas qui allait l'en dissuader...
Pour le reste, je viens d'apprendre que Eddie Murphy allait reprendre le rôle titre dans un quatrième opus du flic de Beverly Hills, alors plus rien ne m'étonne...
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