Le monde a survécu aux deux guerres mondiales, mais je ne suis pas sûr qu’il se remettra de la vague de médiocrité qui sévit actuellement. L’ennemi aujourd’hui c’est Paris Hilton. En tout cas ce qu’elle représente, cet insupportable mélange d’argent facile, de superficialité, et d’inculture totale. A-t-elle écrit un bouquin ou tourné des films qui soient restés un tant soit peu dans les mémoires ? Non, elle n’a rien fait pour mériter sa notoriété. Elle n’est rien d’autre qu’une pure création des médias, qui n’existe et ne peut exister que par ses frasques. Elle n’existe pas malgré ses inconduites, mais grâce à elles. Le pire, c’est que je ne devrais même pas la critiquer parce que ce faisant je renforce sa position. Cyniquement, que l’on en dise du bien ou du mal, peu importe au fond, tout ce qui compte c’est qu’on en parle. En même temps je ne vais quand même pas me taire, cela vaudrait un acquiescement tacite.
Phénomène inédit dans l’Histoire de l’Humanité, pour la première fois nous en sommes venus à admirer quelqu’un qui n’a rien à offrir, presque rien à vendre non plus d’ailleurs. A part peut-être son image, pathétique caricature de la pauvre petite fille riche, de celles qu’on adore détester. Pardon, qu’on déteste adorer. Il paraît que ce serait un modèle. Je ne prétends pas savoir ce qui se passe dans la tête d’une gamine de quinze ans (Dieu m’en garde) mais si c’est le cas, je crains le pire. Il est vrai que les premiers témoins d’alerte ont déjà viré au rouge. Déjà, tout à l’heure, je croisais un de ses clones. Même allure de poupée Barbie désincarnée, même regard vide que les couches de maquillage ne font que souligner.
Le pire c’est qu’indirectement elle va probablement me permettre d’accroitre la popularité de ce blog ainsi que sa visibilité. Tous ceux qui rechercheront des infos (soyons candides) sur Mademoiselle Hilton risquent de tomber par hasard sur cette page. J’en profite d’ailleurs pour saluer ceux qui nous rejoignent par ce biais et leur adresser ce message : la rédemption est encore possible, ils peuvent toujours échapper à l’emprise de la blonde héritière la plus célèbre de la planète.
Je pourrais continuer ainsi des heures à égrener avec plus ou moins de bonne foi les petites et les grandes raisons de mépriser la diva. Mais plus ça va et plus je me rends compte que je tire sur l’ambulance. Dites, si c’est une Bentley, vous croyez que c’est une circonstance atténuante ?
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