lundi 1 décembre 2008

Big brother is watching you

  Il est des innovations dont on se passerait bien. Les transports en commun bruxellois (STIB) sont munis depuis quelques mois d’un nouveau système d’oblitération des titres de transport. Un système qui ne va pas sans poser nombre de questions.

mobib_09Il n’est désormais plus question de passer sa carte dans une borne chargée d’y apposer un cachet. A la place, le système mobib se compose d’une carte magnétique à placer devant l’œil électronique inquisiteur d’une borne placée à l’entrée de chaque station, chaque arrêt et chaque bus. Contrairement à ce qui se pratiquait par le passé, tous les utilisateurs sont censés scanner leur carte à chaque passage. Même les abonnés annuels. On salue déjà le gain de temps… Il semblerait pourtant que l’abonné annuel, qui a de ce fait un accès illimité aux transports en commun de la capitale, n’encoure en pratique aucune sanction en cas de non respect de la consigne de la STIB. A vérifier.

L’essentiel n’est pas là. L’engin, qui se présente visuellement comme une sorte d’ipod rouge et blanc géant, vous gratifie à chaque passage d’un « bip » sonore digne d’une borne d’arcade des années 80. Dans le fond, le système ne diffère guère de celui qui est en vigueur aux caisses des grands magasins. A ceci près que c’est moi qu’on scannait.

Par la grâce de la technologie, la STIB peut désormais garder en permanence un œil sur moi et, théoriquement au moins, suivre à la trace chacun de mes déplacements. A présent je sais que je suis entre de bonnes mains.

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2 commentaires:

Sammy a dit…

Mauvaise nouvelle, la situation n'est pas meilleure outre-quiévrain : la RATP s'y met aussi

Sarpedon a dit…

Nous sommes cernés. Seule solution pour rester discret, passer en mode Sam Fisher ;)