En 2008, être révolutionnaire c’est être immobile. La pratique du freezing, qui consiste à rester figé l’espace de quelques minutes au milieu de la foule, se développe paradoxalement à la vitesse grand v. On ne compte plus les démonstrations de ce genre, organisées le plus souvent en plein air ou dans des lieux de passage. New-York, maintenant Paris et Bruxelles. Tout le monde s’y met. Pourtant, les motivations du projet restent obscures. S’agit de démontrer par l’absurde la course contre la monde que nous livrons quotidiennement ou simplement d’offrir à chacun la possibilité d’une pause, bref moment hors du temps ?
Le freezing, ou comment sortir du train-train quotidien dans une gare.
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